La nécessité de réduire les émissions de CO2 dans l’atmosphère et de diversifier les sources d’énergie en privilégiant les énergies renouvelables dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles conduit à une augmentation de la demande en biomasse forestière sous forme de bois-énergie. Afin que ces exportations supplémentaires d’éléments minéraux hors forêts n’affectent pas ou peu la fertilité chimique à long terme des écosystèmes, il importe de préciser les taux de récolte admissibles selon les types de sols et de peuplements. Dans ce but, la recherche engagée consiste à construire un modèle prédictif des exportations minérales associées à la récolte de biomasse en forêt, de façon à ce qu’il puisse être facilement adapté pour différentes essences et situations forestières (modèle générique). Le modèle sera paramétré pour des peuplements de hêtre en Région Wallonne (Belgique) et dans le Nord de la France.